Citations utilisées - source et contexte
Citations
Bible Deutéronome:
Lorsque des hommes se battent, si la femme de l’un d’eux s’approche et, pour dégager son mari des coups de l’autre, avance la main et saisit celui-ci par les parties honteuses, tu lui couperas la main sans un regard de pitié.
Saint Paul à Timothée, 1er Épitre:
Que les femmes se tiennent en silence et dans une entière soumission lorsqu'on les instruit. (...) je leur ordonne de demeurer dans le silence.
Car Adam a été formé le premier, et Eve ensuite,
Et Adam n'a pas été séduit, mais la femme, ayant été séduite, est tombée dans la désobéissance.
Elles se sauveront néanmoins par les enfants qu'elles mettront au monde, en procurant qu'ils demeurent dans la foi, dans la charité, dans la sainteté et dans une vie bien réglée.
Saint Jean Chrysostome Genèse
Voilà donc la femme soumise à l'homme, et cette soumission est due à la faute, c'est clair désormais. Les femmes pourraient nous dire: si c'est celle-ci qui a péché, pourquoi avons-nous été condamnées, nous ? (...)
Les esclaves à leur tour pourraient dire: si c'est Canaan qui a outragé son père, pourquoi donc le châtiment est-il passé à toute sa descendance?
Que pouvons-nous leur répondre à tous ?
Eve a péché en touchant l'arbre et pour cela elle a été condamnée. Alors toi, ne commets pas à ton tour un autre péché qui sera peut-être plus grave que le sien.
Joseph de Maistre Les Soirées de Saint-Pétersbourg, ou Entretiens sur le Gouvernement temporel:
Toutes les législations ont pris des précautions plus ou moins sévères contre les femmes. L'Evangile seul a pu les élever au niveau de l'homme, en les rendant meilleures. Aucun législateur ne doit oublier cette maxime: avant d'effacer l'Evangile, il faut enfermer les femmes ou les accabler par des lois épouvantables telles que celles de l'Inde. Eteignez, affaiblissez seulement jusqu'à un certain point dans un pays chrétien l'influence de la loi divine, en laissant subsister la liberté (...) pour les femmes, bientôt vous verrez cette noble et touchante liberté dégénérer en une licence honteuse. Elles deviendront les instruments funestes d’une corruption universelle qui atteindra en peu de temps les parties vitales de l’Etat. Il tombera en pourriture et sa gangréneuse décrépitude fera à la fois honte et horreur.
Lucrèce De natura rerum:
Noire, elle est couleur miel,
sale et puante, naturelle,
yeux glauques, c'est Pallas,
nerveuse et sèche, une gazelle,
la naine paraît une des Grâces,
la géante, déesse en majesté,
la bègue gazouille,
la muette est modeste,
la mégère bavarde devient ardente flamme.
(Noire, elle est couleur miel, sale et puante, naturelle ;
Yeux glauques, c’est Pallas, nerveuse et sèche, une gazelle ;
La naine paraît une des Grâces, à croquer,
La géante une déesse pleine de majesté ;
La bègue gazouille, la muette est modeste ;
La mégère odieuse et bavarde, ardente flamme ;
Petite chose adorable, celle qui dépérit
De maigreur ; délicate celle qui tousse à mourir ;
La grosse mamelue, Cérès accouchée de Bacchus ;
La camarde, Silène et Satyre, pur baiser la lippue.
Mais je serais trop long si je voulais tout dire.
Lucrèce Dela nature, Flammarion, 1998, traduction de J.Kany-Turpin, IV, v.1153 et suivants.)
Lecomte de Lisle in Poèmes antiques (1852) :
Ô Muses, volupté des hommes et des dieux,
Vous qui charmez d'Hellas les bois mélodieux,
Vierges aux lyres d'or, vierges ceintes d'acanthes,
Des sages vénérés nourrices éloquentes,
Muses, je vous implore !
Victor Hugo O Muse, contiens-toi! in Les Voix intérieures (1837) :
Oh ! muse, contiens-toi ! muse aux hymnes d'airain,
Muse de la loi juste et du droit souverain,
Toi dont la bouche abonde en mots trempés de flamme.
Tristan Corbière Les amours jaunes:
Sois femelle de l'homme, et sers de Muse, ô femme,
Quand le poète brame en Âme, en Lame, en Flamme !
Puis — quand il ronflera — viens baiser ton Vainqueur!
Alphonse de Lamartine Méditations poétiques:
Muse, contemple ta victime!
Joseph Proudhon De la justice dans la Révolution et dans l’Eglise:
Après que j'aurai établi sur faits et pièces infériorité physique, intellectuelle et morale de la femme, après que j'aurai montré, par des exemples éclatants, que ce qu'on appelle son émancipation est la même chose que sa prostitution, il ne me reste qu'à déterminer sur d'autres éléments la nature de ses prérogatives et à prendre en main sa défense contre les divagations de quelques (femmes) impures que le péché a rendues folles.
La femme est un diminutif d'homme à qui il manque un organe pour devenir autre chose qu'un éphèbe. Partout éclate la passivité de la femme, sacrifiée, pour ainsi dire, à la fonction maternelle: délicatesse du corps, tendresse des chairs, ampleur des mamelles, des hanches, du bassin; en revanche, étroitesse et compression du cerveau. Et Proudhon conclue : La femme est une sorte de moyen terme entre l’homme et le reste du règne animal.
(...) idées (des femmes) sont décousues, (leurs)raisonnements à contre-sens, des chimères prises pour des réalités, de vaines analogies érigées en principe, (leur) esprit fatalement incliné vers l'anéantissement... (...) La femme est la désolation du juste.
(...)
Une femme qui exerce son intelligence devient laide, folle et guenon.
Michel Montaigne Essais III, 3, p.800:
Quand je vois les femmes attachées à la rhétorique, à la judiciaire, à la logique et autres drogueries, j'entre en crainte.
(...)
C'est une perfection absolue et comme divine que de savoir jouir de son être. ( Essais III, 13)
Emmanuel Kant Qu’est-ce que les lumières ? (1784):
Le beau sexe a tout autant d'intelligence que le sexe masculin, seulement c'est une belle intelligence, la nôtre étant sans doute une intelligence profonde.
(... La jouissance charnelle est, en principe sinon toujours, dans les faits cannibale.
Denis Diderot La religieuse, Sur les femmes:
J'ai vu l'amour, la jalousie, la superstition, la colère, portés dans les femmes à un point que l'homme n'éprouva jamais. (...) La femme porte au dedans d'elle-même un organe susceptible de spasmes terribles, disposant d'elle et suscitant dans son imagination des fantômes de toute espèce. C'est dans le délire hystérique qu'elle revient sur le passé, qu'elle s'élance dans l'avenir, que tous les temps lui sont présents. (...) C'est dans la fureur de la bête féroce qui fait partie d'elle-même, que je l'ai vue, que je l'ai entendue. Comme elle sentait !
Friedrich Nietzsche Ainsi parlait Zarathoustra:
Tout, dans la femme, est énigme, et tout dans la femme a une solution : elle s’appelle grossesse.
L'homme pour la femme est un moyen: le but, c'est toujours l'enfant.
Mais qu’est la femme pour l'homme ?
L'homme véritable veut deux choses: le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux.
Il faut que l'homme soit éduqué pour la guerre et la femme pour le repos du guerrier: tout le reste est sottise.
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Friedrich Nietzsche Au-delà du bien et du mal:
Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme.
Arthur Schopenhauer Essai sur les femmes:
- Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c'est qu'elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées; elles demeurent toute leur vie de grands enfants …
- Il est évident que la femme est par nature destinée à obéir. La preuve en est que (elle) s'attache aussitôt à n'importe quel homme par qui elle se laisse diriger et dominer, parce qu'elle a besoin d'un maître.
- D'après lui, la monogamie est fondée sur l'idée que la femme est, je le cite texto, l'égale de l'homme, ce qu'elle n'est d'aucun point de vue. Il en résulte que les hommes sensés et prudents hésitent souvent à se laisser entraîner à un si grand sacrifice, à un pacte si inégal.
Pierre Joseph Kierkegaard Ou bien…ou bien, la formation de la personnalité:
Quand l'homme eut été créé, il était là comme le prince et le maître d'une nature qui, dans l'éclat de sa magnificence, attendait son signe pour lui livrer la richesse du monde fini; mais il ne savait que faire de tout cela. (...) Alors la femme fut créée.(...) Elle s'approcha de lui, joyeuse comme un enfant, humble comme un enfant, rêveuse comme un enfant. (...) Et, merveille ! son humble consolation fut la joie la plus riche de sa vie, son innocent passe-temps fut la beauté de sa vie, son jeu enfantin devint la profonde valeur de sa vie. Une femme conçoit le fini, elle le comprend à fond, c'est pourquoi elle est charmante, comme l'est par essence toute femme, c'est pourquoi elle incarne la grâce, ce que ne fait aucun homme, c'est pourquoi elle est heureuse comme aucun homme ne peut ou ne doit l'être, c'est pourquoi elle est à l'unisson de la vie et des choses comme nul homme ne peut ou ne doit l'être. (...) La femme explique le fini, l'homme poursuit l'infini. Il doit en être ainsi. C'est pourquoi je déteste tous ces discours odieux sur l'émancipation de la femme. Dieu veuille qu'elle ne se produise jamais.
Johann Gottlieb Fichte Fondement du droit naturel selon les principes de la doctrine de la science (1796):
pensait que l'émancipation était une idée qui ne peut nullement venir à l'esprit des femmes.
(Citation exacte: Exercer ses droits directement par elle-même, c'est une idée qui ne peut nullement lui venir à l'esprit.)
Edmund Burke Réflexions sur la Révolution de France:
La femme, ce n'est qu'un animal, et encore pas de l'ordre le plus évolué.
Jacques Derrida Points de suspension — Entretiens:
On pourrait dire en toute rigueur que l'hymen n'existe pas. Tout ce qui construit la valeur d'existence est étranger à l'«hymen». Et s'il y avait de l'hymen, je ne dis pas si l'hymen existait, la valeur de propriété ne lui conviendrait pas davantage (...). Comment pourrait-on dès lors attribuer proprement à la femme l'existence de l'hymen? Celui-ci n'est pas davantage le propre de l'homme, voire de l'être humain. J'en dirais autant de l'«invagination». (...) Et puis, même dans la représentation courante, pourquoi le vagin serait-il seulement maternel?
Aude Lancelin et Marie Lemonnier Les philosophes et l'amour", Plon, Paris, 2008, p. 221:
Simone de de Beauvoir a choisi Sartre parce que c'était la première fois de sa vie que la jeune surdouée se sentait intellectuellement dominée par quelqu'un. Elle ressentait (...) cette humilité émerveillée devant ce qui vous dépasse...
Simone de Beauvoir Le deuxième sexe, 2e partie:
- Un homme qui serait entièrement sous l'emprise (de la femme) ne pourrait plus pallier son déficit d'être à elle. Ainsi l'amour est-il nécessairement tragique pour la femme. (Cette phrase est en fait un résumé de l'opinion de Simone de Beavoir par Aude Lancelin et Marie Lemonnier, Les philosophes et l'amour", Plon, Paris, 2008, page 232).
- A son amant américain Nelson Algren: Je serai sage, je ferai la vaisselle, je balaierai, j'irai moi-même acheter des œufs et du gâteau au rhum, je ne toucherai pas vos cheveux, vos joues, votre épaule sans autorisation.
Doris Lessing a dit (en 2007) qu'elle n'a jamais prêté foi à leur, comme elle dit, couple révolutionnaire bidon.
Claude Levi-Strauss a confié qu'à la lecture de L'Invitée de Simone de Beauvoir (1943), Sartre lui apparaissait comme un être immonde et un salaud.
Napoléon Code civil:
La femme est donnée à l’homme pour qu’elle lui fasse des enfants. Elle est donc sa propriété comme l’arbre fruitier est celle du jardinier. (...) Les personnes, privées de droits juridiques, sont les mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux.
Alexandre Bérard Rapport présenté au Sénat en 1919:
Les mains des femmes sont-elles bien faites pour le pugilat de l'arène publique? (...) séduire et être mère, c'est pour cela qu'est faite la femme.
Sacha Guitry:
Je conviendrais volontiers que les femmes nous sont supérieures - rien que pour les dissuader de se croire nos égales.
Jacques Régismanset Rapport présenté au Sénat en 1922:
Je suis féministe : j'estime et j'aime la femme autant que quiconque (...). Mais c'est dans son intérêt que je lui refuse le droit de vote et d'éligibilité et que je ne consens pas à la jeter dans les mêlées électorales. (...) l'immense majorité des femmes se soucient beaucoup plus de savoir ce qui se portera cet hiver que de la réorganisation de l'armée ou de la péréquation des impôts. Lorsque trois femmes sont réunies, elles se mettent aussitôt à parler chiffon.
Sigmund Freud La Féminité (1933), in Nouvelles Conférences d'introduction à la psychanalyse:
Humiliée dans son amour-propre par la comparaison avec le garçon tellement mieux pourvu, (la jeune fille) renonce à la satisfaction masturbatoire par le clitoris, rejette son amour pour sa mère et ce faisant refoule, dans bien des cas, une bonne part de ses aspirations sexuelles en général. (..) Son amour s'était adressé à la mère phallique; avec la découverte que la mère est castrée, il lui devient possible de la laisser tomber comme objet d'amour, de sorte que les motifs d'hostilité, accumulés depuis longtemps, prennent le dessus. Cela signifie donc que par la découverte de l'absence de pénis, la femme est dévalorisée pour la petite fille comme pour le garçon, et peut-être aussi plus tard pour l'homme.
(...)
On estime que les femmes ont apporté peu de contributions aux découvertes et aux inventions de l'histoire de la culture, mais peut-être ont-elles quand même inventé une technique, celle du tressage et du tissage. S'il en est ainsi, on serait tenté de deviner le motif inconscient de cette réalisation. C'est la nature elle-même qui aurait fourni le modèle de cette imitation en faisant pousser, au moment de la puberté, la toison pubienne qui cache les organes génitaux. Le pas qui restait encore à franchir consistait à faire adhérer les unes aux autres les fibres qui, sur le corps, étaient plantées dans la peau et seulement emmêlées les unes avec les autres.
(...)
Freud dans une lettre à Ernst Jones (le 17 mai 1914)
Quiconque promet à l'humanité de la libérer des épreuves du sexe sera accueilli en héros - quelque ânerie qu'il débite.
Jacques Lacan Le Séminaire (1970), livre XVII:
Le désir de la mère n'est pas quelque chose qu'on peut supporter comme ça, que cela vous soit indifférent. Ça entraîne toujours des dégâts. Un grand crocodile dans la bouche duquel vous êtes - c'est ça, la mère. On ne sait pas ce qui peut lui prendre tout d'un coup, de refermer son clapet. C'est ça, le désir de la mère.
Serge Ginger Conférence, prononcée à de nombreuses reprises, partiellement publiée dans diverses revues en France et ailleurs:
En fait, (les femmes et les hommes) nous appartenons à deux «espèces» différentes! À cette époque où l’on vient d’achever les premières phases de décryptage du génome humain, vous savez peut-être (...) que l’homme et le singe possèdent un patrimoine génétique de base commun à 98,4% ; ce qui laisse 1,6% de différence seulement… contre environ 5% de différence génétique entre l’homme et la femme. Ainsi, un homme mâle est physiologiquement plus proche d’un singe mâle que d’une femme ! … Et, naturellement, les guenons sont proches des femmes !
Aristote De la génération des animaux:
Les parents jeunes donnent plus souvent naissance à des femelles que les parents dans la force de l'âge, et plus encore ceux qui sont âgés: chez les premiers la chaleur n'est pas encore parfaite, chez les autres elle fait défaut. (...)
De même encore les mâles sont produits en plus grand nombre quand le vent est du nord que quand il est du sud (...).
Et voilà pourquoi les eaux dures et froides produisent dans certains cas la stérilité, dans d’autres cas la naissance des femelles. (...)
Celui qui ne ressemble pas aux parents est déjà, à certains égards, un monstre: car dans ce cas, la nature s’est (...) écartée du type générique. Le tout premier écart est la naissance d’une femelle au lieu d’un mâle. Mais elle est nécessitée par la nature, car il faut sauvegarder le genre des animaux où mâles et femelles sont distincts.
Levinus Lemnius
La femme abonde en excréments et à cause de ses fleurs (cet homme délicat appelait ainsi nos règles) elle rend une mauvaise senteur, aussi elle empire toutes choses et détruit leurs forces et facultés naturelles.
Cavana, Charli Hebdo:
Elles étaient toujours jeunes et belles parce qu'avant qu'elles ne fussent vieilles, on les jetait aux chiens.
Le Coran, verset 11 de la Sourate 4:
Le Très Haut a dit : " [...] au fils, une part équivalente à celle de deux filles.
Rabin Eliezer ben Hyrkanos:
Celui qui apprend la Tora à sa fille perd son temps. Plutôt brûler la Tora que de la donner aux femmes.
Balzac:
Vous devez avoir horreur de l'instruction chez les filles. Laisser une femme lire les livres que son esprit la porte à choisir, c'est lui apprendre à se passer de vous.
Sacha Guitry:
Quand on dit d'une femme qu'elle est cultivée, je m'imagine qu'il lui pousse du persil dans les oreilles et de la scarole entre les jambes.
Mussolini (in Les femmes de dictateur de Diane Ducret):
La foule, comme les femmes, est faite pour être violée.
Stanislaw Jerzy Lec Pensées ébouriffées (Nieucezsane mysli):
- On ne doit pas tout mettre dans le même sac, sinon on n'arrivera pas à le soulever.
- Les pensées de certains hommes sont si basses qu'elles ne leur arrivent pas jusqu'à la tête.
- Les puritains devraient porter deux feuilles de vigne devant les yeux.
- Le foin n'a pas la même odeur pour les chevaux et pour les amoureux.
- Suite à la demande sociale, les hommes naissent de l'initiative privée.
- Aucune réforme du calendrier ne raccourcira la grossesse.
Frigyes Karinthy Voyage en Capilarie:
Les hommes et les femmes, comment pourraient-ils s'entendre? Chacun veut autre chose: les hommes veulent les femmes, les femmes veulent les hommes...
Voskovec et Werich César :
Une fois l'équipage du bateau transformé en cochons, Circé et Ulysse se sont enflammés d'amour.
Puis, la passion éteinte, Circé permet à Ulysse de re-transformer ses cochons en matelots.
Et là, Ulysse subit une grosse honte.
Arrivé à la porcherie il dit: Chers copains, c'en est fini de votre destin de porcs, vous serez à nouveau des hommes !
Mais en réponse les matelots ont juste grogné: Il n'en est pas question !
Une fois officiellement cochon, plus besoin de sublimer nos instincts.
Plus de libido, plus de sentiments d'infériorité, plus de complexe d'Oedipe,
Freud, pas Freud, maintenant, nos sommes cochons!
Bohumil Hrabal:
Nous sommes tous dans la même galère sexuelle, mais chacun navigue sous son propre pavillon érotique.